Dans l’univers des paiements électroniques, toutes les transactions ne sont pas traitées de la même manière. Certaines opérations spécifiques, appelées transactions quasi-cash, font l’objet d’une facturation particulière. Mais qu’est-ce qu’une transaction quasi-cash ? Pourquoi ces opérations sont-elles soumises à des frais supplémentaires ? Nous vous expliquons tout dans cet article.
Qu’est-ce qu’une transaction quasi-cash ?
Une transaction quasi-cash désigne un achat ou une opération qui permet d’obtenir de l’argent liquide ou un équivalent monétaire sous une autre forme. Contrairement à un achat classique (par exemple, un paiement en magasin ou en ligne pour des biens ou services), une transaction quasi-cash est considérée comme une avance de fonds par les réseaux de cartes bancaires tels que Visa et Mastercard.
Voici quelques exemples de transactions classées comme quasi-cash :
- Achat de jetons de casino
- Achat de mandats
- Virements bancaires et transferts d’argent
- Achat de devises étrangères
- Achat de cryptomonnaies
- Achat de billets de loterie
- Achat de chèques de voyage
Pourquoi ces transactions sont-elles facturées ?
Les transactions quasi-cash sont soumises à des frais supplémentaires pour plusieurs raisons :
1. Elles sont assimilées à des avances de fonds
Les banques et les émetteurs de cartes considèrent ces transactions comme une forme de crédit immédiat, puisque le titulaire de la carte obtient une valeur monétaire directement échangeable en espèces. Comme pour un retrait d’espèces à un distributeur automatique, des frais de transaction peuvent s’appliquer.
2. Risque accru de fraude et de blanchiment d’argent
Les transactions quasi-cash sont souvent associées à des opérations financières plus risquées, notamment le blanchiment d’argent, le financement d’activités illégales ou la fraude. Pour limiter ces risques, les institutions financières appliquent des contrôles supplémentaires et imposent des frais dissuasifs.
3. Coût de traitement plus élevé
Contrairement aux achats classiques, qui sont souvent soumis à des frais de transaction standards, les transactions quasi-cash nécessitent une gestion spécifique, notamment en raison de la vérification de la conformité aux réglementations financières. Cela engendre des coûts supplémentaires pour les émetteurs de cartes, qui sont répercutés sous forme de frais.
Quels frais peuvent s’appliquer ?
Les frais appliqués aux transactions quasi-cash varient selon l’émetteur de la carte et les conditions spécifiques du service. En général, ils peuvent inclure :
- Un pourcentage du montant de la transaction (ex : 3 à 5 % du montant)
- Un montant fixe par transaction (ex : 5€ par opération)
- Des intérêts immédiats en cas de paiement via une carte de crédit (comme pour une avance de fonds)
À PayCard, nous appliquons des frais de 2% du montant qui sont très compétitifs sur le marché.
Conclusion
Les transactions quasi-cash sont un élément essentiel du système financier, mais elles s’accompagnent de frais spécifiques en raison de leur nature particulière. Comprendre leur fonctionnement vous permettra de mieux gérer vos finances et d’éviter des coûts inutiles.